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Le bonheur est dans le pré... Cours-y vite, cours-y vite !


Ils courent, ils courent les scènes de banlieues… et de province ! Entre deux swings de cuivres, les voilà en studio pour nous dire que… "De l’autre côté l’herbe est verte". Résultat : ce deuxième album des quatre joyeux et dynamiques lutins du groupe Courir les Rues est frais, guilleret et engagé ! Avec une réelle maturité dans l’écriture, où se côtoient une pointe humour et beaucoup poésie, et un univers musical construit sur des ritournelles bien "senties", chacun y va de sa voix pour nous conter le quotidien, où se côtoie l’espoir et les chimères ("Un truc terrible"), l’amour et la nostalgie ("Murmuré un peu fort", "Java du printemps"). Mais également pour nous croquer d’étonnants portraits ("La femme dahu") et nous offrir des chansons subtilement engagées ("Melilla et Ceuta" - avec les Blérots de RAVEL-, "La paille"). Engagement qui devient beaucoup plus net avec un remarquable "Pour le caviar c’est un peu tard" passant en revue une partie des grands maux de la planète générés par l’homme et un "Tirez la chevillette" version DAL !
Sous des dehors "fanfare/onnesques", Courir les Rues nous offre un opus plein              

EDF, un trio breton lumineux


EDF pour Ewen (Patrick), Delahaye (Gérard) et Favennec (Melaine), un trio hors du commun qui réunit trois fortes personnalités de la scène bretonne. Après un premier album ("Kan Tri" pour "Trois Chants" ou Country aussi !) sorti il y a quatre ans, ils sont de retour avec "Tri Men", soit "Trois Pierres" ou "Three men". Tout de suite le courant passe et les retrouvailles se fêtent avec le premier titre, "Vieux frère", aux accents "dylanien" et un phrasé qui n’est pas sans rappeler Graeme Allwright. La fête continue avec une chanson bien pêchue et son gimmick aux sonorités africaines : "Sous l’hangar" sonne comme "Soulanga". Tout l’album est dans la même veine, à la fois très festif mais toujours bluesy. Chacun y allant de son histoire ou de son aventure, à sa façon : Favennec et "La prison de Pontanezen", un blues du quotidien ; Ewen et "Sur le port de Concarneau", une balade qui fleure bon le folk voyageur ; Delahaye et "Les belles années 70", une jolie et joyeuse dose de nostalgie sur un air trad’ venu tout droit d’Irlande. Viennent se nicher au cœur de cet opus : "Identity", un texte du grand poète breton Youenn Gwernig sur l’identité des peuples, et "Spered an

You know what? I'm happy.


Cette célèbre réplique de Droopy pourrait résumer parfaitement le premier opus du duo Cocoon, Entre tristesse romantique et violente joie intérieur (!) Et on comprend, en découvrant le "folk song" de Mark Daumail et Morgane Imbeaud, combien ce paradoxe a tout son sens, dès le premier titre "Take off", délicat mais au texte très "catastrophiste" où l’on retrouve la phrase titre "My Friends all Died in a Plane Crash"… contrastant avec le trottant "Vultures". Car le duo, originaire de Clermont-Ferrand, est tout d’abord brillant, ayant parfaitement assimilé les leçons des aînés (Dylan, Baez, Simon and Garfunkel mais aussi Elliott Smith ou Nick Drake) tout en créant leur propre univers, épuré et raffinée. Dans celui-ci, Morgane et Mark distille ou nous susurre leurs ballades folks teintées de poétique mélancolie ("Tell me") ou de joyeuse légèreté ("Chupee", "On my way" aux sonorités qui n’est pas sans rappeler JJ Cale !). Élégance et délicatesse presque nonchalante, minimalisme musicale mais aux frises perfectionnistes, voix harmonieuse et aérienne, voilà les marques de fabrique de deux jeunes talents en grand devenir. Un cocoon qui se tisse version fine dentelle en plume de soie… Idéal pour l’hiver ! Gil Chauveau.

CD Cocoon "My Friends all Died in a Plane Crash". Sortie le 29/10/07.

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