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"AppleCrumble"
(Annonce)
Résumé :
Apple a 32 ans, un gâteau à cuire et une enveloppe à ouvrir. Célibataire sans enfant, elle raffole du crumble et se passionne de physique quantique. Les pommes, les photons, la farine, le beurre, l’humour et la cannelle sont les ingrédients de son dessert favori.
Il y a un an un jeune inconnu lui a remis une enveloppe et lui a fait promettre de ne l'ouvrir qu'un an plus tard. Friande d’expériences farfelues, Apple a tenu la promesse et attendu un an. Ce soir c’est enfin l’heure de vérité !
Mais, tandis que son crumble aux pommes cuit, la jeune femme imagine et vit sous nos yeux les scénarios les plus fous sur le contenu potentiel de cette mystérieuse missive. Un temps de vie infiniment grand au coeur de l’infiniment petit s’ouvre alors, riche de fantaisies et de liberté.Tant que l’enveloppe n’est pas ouverte, toutes les équations sont possibles.
Texte : Camille Brunel et Maxime Potherat.
Mise en scène : Camille Brunel avec la complicité d'Aurélien Zouki.
Scénographie : Éric Deniaud.
Avec : Camille Brunel.
Du 8 décembre 2010 au 29 janvier 2011.
Du mardi au samedi à 21 h.
Théâtre Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
"Je ne sais quoi"
(Annonce)
Freud avait entendu Yvette Guilbert dès ses débuts au cabaret lors de son premier séjour à Paris, lorsqu’il suivait les consultations de Charcot vers 1890. Elle figurait pour lui le Paris de sa jeunesse. Frappé par l’esprit de l’interprète qui saisit l’âme humaine avec humour et cruauté, compassion et tendresse, il lui fait part de son admiration. Tous deux cherchaient dans les "terres inconnues" de la sexualité ce qui alimente la vie de l’esprit. Yvette Guilbert, la diseuse fin de Siècle, reine incontestée du caf’conc’, fut pendant cinquante ans l’ambassadrice de la chanson française dans plus de trente pays. Son art de l’authenticité séduit Freud. Leur correspondance inédite retrace l’exil de Freud et leurs échanges entre Vienne, Paris et Londres. Cette création témoigne d’une amitié qui dura un demi-siècle. On reconnaîtra le "Je ne sais quoi" de la célèbre chanson "Madame Arthur" ou le "Dites-moi que je suis belle", chanson préférée du Maître de la Psychanalyse.
Passionnée par les formes parlées et chantées, et particulièrement par la musique de Kurt Weill et le sprech gesang, Nathalie Joly dirige depuis longtemps ses recherches vers le répertoire des années 30-40 : en France dans la chanson réaliste ou l’intermède forain, en Allemagne dans le cabaret Berlinois, en Espagne dans le café cantante, comme en Roumanie dans la doîna, partout on retrouve dans cette Europe de l’entre-deux-guerres cet art particulier du parlé-chanté. Mais l’origine en France de cet art, c’est chez la première diseuse, Yvette Guilbert, qu’il faut la chercher, comme Sarah Bernhard est le maître dans l’art de la déclamation. Charles Gounod lui dit en l’entendant : "Continuez à parler en chantant comme vous le faites, c’est là votre merveille, ce chant parlé, ce rythme dans le verbe".
D'après les chansons d'Yvette Guilbert et sa correspondance avec Freud.
Chant et conception : Nathalie Joly.
Piano : Jean Pierre Gesbert. Sous le regard complice de Jacques Verzier.
Du 14 décembre 2010 au 2 janvier 2011, relâche le 24 décembre 2010.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 17 h 30.
Théâtre de la Vieille Grille, Paris 5e, 01 47 07 22 11.