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"Cendrillon et le chien" de Sotha.
Mise en scène de Manon Rony.
Avec Pénélope Perdereau, Vanessa Tap, Manon Rony, Sylvain Tempier, Jérémy Manesse ou Loc Legendre.

Cendrillon a laissé sa chaussure comme il se doit mais le Prince n'est pas celui que l'on croit... Il a un sosie, histoire de s'éviter les fastidieux bals où des dizaines de prétendantes se croient dans un conte de fée. Pour pimenter le tout, du chien ou du chambellan, le plus "gentilhomme n'est pas celui que l'on pense. La fable aurait peut rester un délicieux conte pour enfants mais c'était sans compter sur la plume malicieuse et impertinente de Sotha et le talent énergique de jeunes comédiens qui mettent tout leur talent au service d’un imbroglio immorale et politiquement très incorrect. Entre le faux prince - ci-devant Boudu, clochard fatigué qui rêve d’y voir plus clair -, son chien qui ne demande qu’à parler, le vrai Prince en quête permanente d’une épouse digne de ce nom, le chambellan qui reprendrait bien de la tête de veau et Cendrillon qui n’est pas sûr de vouloir assumer son destin mais dont les deux sœurs l’y aideraient bien, nous voilà partis dans le règne déjanté d’un conte de fées où ces dernières sont aux abonnés absents. Humour décalé, rire assuré et une bonne dose d'enthousiasme sont au menu de ce divertissement qui a le prodigieux don de nous revigorer dans la grisaille actuelle.
Gil Chauveau 11/2008

[Paris] Café de la Gare, du dimanche au mardi à 20 h 30, jusqu'au 30 décembre 2008.

"Manipulations Mode d'emploi"
De et par Gérard Miller.
Mise en scène de Agnès Boury.

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[Paris] Petit Théâtre de Paris,

Jusqu'au 4 janvier 2009, du mardi au samedi à 19 h, dimanche à 17 h.

01 42 80 01 81.

"C.Q.P.V.D. ou ce que parler veut dire ?"
Adaptation de Jade Duviquet à partir de "Autoportrait" d'Edouard Levé (éditions P.O.L) et de textes de Jade Duviquet et Cyril Casmèze.
Mise en scène de Jade Duviquet.
Compagnie du Singe Debout.
Avec Cyril Casmèze (l’athlète hypochondriaque), Geoffrey Carey (le performeur mental) et Jean-Marc Istria (l’homme-son).

Trois hommes, trois solitudes, trois formes de langage reflètent trois façons d’être au monde. Une évocation du corps à travers trois "paroles" qui se font écho. D’abord l’écriture distancée d’Édouard Levé, puis l’expression de la phobie d’un corps omniprésent de Jade Duviquet et Cyril Casmèze et enfin les sons de Jean-Marc Istria. L’homme A, l’athlète hypochondriaque, un premier homme, encombré et habité par son corps [...] L’homme B, le performeur mental, un deuxième homme, observateur de lui-même, en distance. Il contrôle, choisit les mots pour faire un constat, avec soin, sans complaisance, il va parler de lui [...] L’homme C, l’homme machine, ce troisième homme qui, lui, refuse le langage, il produit des sons, il est le miroir des deux autres. Il porte le temps qui passe.

[Châtillon 92] Théâtre à Chatillon,
du mardi 18 au samedi 29 novembre 2008 à 20 h 30, mardi 25 novembre à 14 h 30 et à 20 h 30. Relâche les 23, 27 et 28 novembre.
01 55 48 06 90.